lundi 14 novembre 2016

Douze mois

   Douze mois se sont écoulés, douze mois, à se batailler en train de chercher la voie qui nous mènera au bonheur... 
   A cette époque-là, on sortait avec les potes, on allait se retrouver à Paname, on rencontrait des nouveaux, des gens qui allaient changer le cours de notre vie, des militants au cœur d'or, des amis, des vrais, qui sont là pour nous, des cousins qui nous invitent quand tout va mal, des proches qui sont là malgré tout, une reconnaissance... On parlait dans les médias, on se voilait aussi la face, on s'engueulait avec les aveugles, on prenait du bon temps avec ceux qui avaient compris, on continuer de danser, voir le dernier James Bond au ciné, on avait déjà compris, on se préparait à quelque chose de terrible mais on profitait de la vie. 
    Douze mois, douze mois à ne rien lâcher, et t'as fait quoi de tout ça ? 
   Les recherches de boulot, les amis qui te lâchent, les engueulades à la maison, les pleurs et les grincements de dents... Puis on a vu qu'au bout du tunnel, il y avait de la lumière, Le début d'une nouvelle vie, les recherches de plus en plus positives, les séjours en Provence, les séjours à Paname, les réunions de famille, la vie de militant, les séjours à la montagne, le retour à la réalité après un pélé et la récompense qui tombait du ciel... 
   De l'expérience, des nouveaux amis, des amis qu'on gardera toujours, un combat qui ne cessera parce que c'est comme ça, tu l'as compris, tu vivras avec ce problème toute ta vie, tu verras que la vie sera dure mais il te le faudra supporter, tu auras peur, tu as eu peur, tu as compris que ton but c'était de vivre, tu as compris qu'il ne fallait rien lâcher et même si c'est dur et même si t'as l'impression que tout s'écroule autour de toi, il y a aura le Bon Dieu qui te dira : " tiens bon Fenotte, tiens bon."
    Douze mois se sont écoulés, douze mois, ça nous rajeunit pas tout ça mais douze mois ce n'est rien par rapport aux années qui nous reste à vivre, ce n'est qu'une période de la vie, ça fait mal quand on y pense, mais on voit bien qu'on n'a pas été toujours malheureux. Il y a eu de nombreuses joies et il y aura encore et dans six mois, la moitié de douze mois, ça sera le jour du grand départ pour Compostelle.

La Fenotte En Colère

samedi 22 octobre 2016

Ma Réponse à la "Lettre à l'épouse que je ne connais pas encore".

   Cet été, une amie militante m'avait envoyé un lien qui n'était autre que cet article d'Aleteia :  Lettre à l’épouse que je ne connais pas encore. J'ai pensé que je pouvais écrire la réponse pour qu'il (s'il existe) sache aussi mes attentes :
Mon cher futur époux,
Merci pour cette lettre, elle est très belle. Mais sache que tu as en face de toi, une Fenotte de 22 ans qui n'a pas la langue dans sa poche, qui n'est pas très facile à vivre. Je fais de mon mieux parfois entre Twitter et Facebook, tu sauras que t'as une fille qui sera prête à te suivre malgré les petits cailloux qui nous empêchent de marcher, malgré les difficultés qui nous font rechuter, je t'apprendrai bien des choses sur ce que tu cherches, tu as le temps de les découvrir et moi aussi j'aurais le temps de découvrir tes secrets et tout ce que tu gardes pour toi pour me le donner ensuite. Je t'accepterai avec tes défauts et tes qualités mais pour l'instant je t'assure que je suis bien avec Dieu, j'ai confiance en Lui, Il est mon bonheur.
En attendant de te voir et de grandir ensemble sous l'ombrelle du Très-Haut,
Je t'embrasse,
Ta future femme

   Voilà, la route est longue, je n'y suis pas encore, elle va être dure aussi... J'espère en Dieu, je sais qu'il me protège, qu'il m'épargne de tout danger. Je remercie aussi ceux qu'i m'ont fait parvenir cet article, ceux qui m'ont aidé à comprendre ce qu'était l'Amour, à ne pas faiblir, à grandir, à aller de l'avant, merci Gary Chapman, merci les topos des abbés aux JMJ ou à Missio ou autre, merci...

"Aimer, ce n'est pas se regarder l'un l'autre, c'est regarder ensemble dans la même direction." Antoine de Saint-Exupéry 

La Fenotte En Colère

samedi 3 septembre 2016

Seigneur donne-moi de la force...

Seigneur donne-moi de la force pour te prier chaque jour,
Donne-moi de la force pour crier ton amour,
Partout autour de moi,
Partout.
Réconforte-moi si je faiblis,
Fais-moi sourire,
Fais passer le message à mes amis,
Mais ne me laisse pas seule !
Même si je le sais, au fond...
Je t'en supplie, Seigneur, donne-moi de la force !


La Fenotte En Colère

mercredi 29 juin 2016

Tu t'es demandé ?

   Tu t'es demandé d'où je venais ? Tu t'es demandé qui j'étais ? Tu t'es demandé ce que j'aimais ? Tu t'es demandé pourquoi je combattais ? Tu t'es demandé ?

   Je viens de France mon pote, je viens de l'Hérault, je suis catho, j'aime tout ce qui est mytho, J'ai plusieurs casquettes, le scoutisme, le militantisme pro vie, le Bien Commun, aider mes frères chrétiens d'Orient et d'Occident, je voudrais partir à l'aventure, j'ai déjà réalisé plusieurs rêves, ceux de vivre, ceux d'annoncer la Bonne Nouvelle, celui de sourire un peu plus, de déconner, de ne pas m'arrêter, de ne rien lâcher, de... Tellement de choses mon pote. 

   Parfois tu me connais mal, tu penses que je fais ça pour telle raison, parfois tu te trompes... Et ça me fait mal. Mais est-ce de ta faute ? Est-ce de ta faute si tu n'as pas appris à bien à me connaître ? Si tu a vu que les apparences ? T'as pas creusé quoi...
   Creuse un peu alors. Creuse va au bout, vois ce que je suis. Je vais te le dire. Je suis une fille un peu fada, bientôt 22 piges, bientôt un an de plus, je travaille tu sais, je gagne ma vie, je veux faire le bien autour de moi, je vivre heureuse, je veux que les autres soient heureux avec moi, je veux qu'ils sourissent aussi. Bref... Je ne sais pas trop ce que je vais faire après, je ne sais pas, parfois j'avance dans le vide, je peux pleurer, je peux crier, je peux dire pourquoi, pourquoi moi, pour ça arrive encore, mais je n'oublie pas que je ne suis pas seule, que Dieu est avec moi, que ma famille est géniale, que mes amis sont là, qu'ils sont fiers de moi et ça me rend heureuse !

   Je te promets, je fais de mon mieux, je ne suis pas parfaite, je peux te blesser... Mais voilà, je veux partir à l'aventure, mon défi c'est St Jacques, Je veux y aller, Je veux vivre ça, je veux chanter, je veux le crier, je veux dire pourquoi j'ai envie de faire ça.
   Alors si tu te demandes pourquoi, j'te dirai que je fais ça pour Dieu ! J'ai envie d'être moi-même, je le fais parce que je veux vivre !

La Fenotte En Colère

jeudi 16 juin 2016

A mes potes...

   A mes potes qui en bavent de la vie pour x raisons, qui ont des problèmes mais qui font semblant de ne pas en avoir, à mes potes que j'ai rencontré lors d'une soirée arrosée, lors d'une manifestation, sur les bancs de l'école, aux scouts, à la messe, au rock ou ailleurs. Mes potes enfin que j'aime énormément. Je vois bien que parfois ça ne va pas... Je le vois dans vos yeux, dans vos gestes, je le ressens... Parfois vous déconnez, parfois vous êtes mal dans votre peau, mais qui ne l'a pas été ? 
On est tous passé par là, on est humain après tout. 

   Alors quand je te demande si ça va et que tu me réponds "oui, j'ai pas de problème", ça me désole car je le vois dans tes yeux que tu souffres, t'es plus le même depuis une semaine, tu as le cœur brisé parce que je suis au courant qu'elle t'a quitté et ça me désole. Oui parce que même si je respecte ton choix de rien me dire, ça m'inquiète vois-tu...
   C'est pareil quand je sais que tu fais n'importe quoi de ta vie, que t'es instable, que t'as besoin qu'on te remues le derrière. J'arrête pas de te le dire, de faire ma lourd dingue mais au fond sache que c'est pour ton bien que je le fais. Je ne fais pas ça pour t'embêter hein, je fais parce que je t'apprécie et que je peux voir plus loin que le bout de mon nez et que malgré les erreurs que t’aies pu faire, tu as le droit à une seconde chance. 
Je me donne à fond pour t'aider, je prie pour toi, je t'écoute, du moins j'essaye, je suis passée au-dessus de tes conneries, je t'ai même pardonné mais t'as rien voulu entendre... 
-Non je vais très bien merci, je me soigne.
C'est pas ça que je veux entendre ! Accepte de te faire aider... On est là, on est parfois pénible à supporter, nos remarques te soulent peut-être mais on fait ça pour ton bien. On t'aime tout simplement. Accepte d'être faible, accepte notre soutien, accepte la chance que tu as de nous avoir...

   Tu sais moi, ça pas été facile. Je te le dis. J'ai eu du mal à écouter mes parents, mes profs, mes potes parce qu'ils voulaient m'aider... Ils s'y prenaient peut-être mal ok. Mais ils ont essayé. Un jour, j'ai compris qu'il fallait mettre de l'eau dans son vin, qu'il fallait preuve d'humilité et qu'il fallait accepter nos faiblesses. J'ai compris longtemps après qu'ils avaient raison... Oui, tous ces actes incompris c'était par amour qu'ils l'ont fait. Alors, j'me suis dit tant pis : tu dois te faire aider et quelque soit le prix qu'il faut mettre, tu vas tout faire pour être heureuse.

   Ce n'est pas très cool quand je sais que tu vas pas bien, toi le frère, le cousin ou l'ami... Je sais que tu t'es comporté en gros connard mais je sais aussi que tu as des qualités, que tu peux changer mais si tu ne prends pas ce qu'on te donne, c'est fichu. Au bout d'un moment notre patience à des limites, on ne sait plus quoi faire, on veut t'aider mais on ne peut plus. Prends ce qu'on donne l'ami, choisis d'être heureux ! 

A mes potes qui souffrent et qui ont besoin d'un petit remontant, je vous laisse méditer cette phrase de ce prêtre Mickaël Dor "La vraie force, c'est de savoir que l'on est faible et de le reconnaître humblement."

La Fenotte En Colère

lundi 13 juin 2016

Rebelle Attitude

   Je reviens de chez Clémence*, il pleut, je marche jusqu'à la place Bellecour et là je vois des belges, avec des bières évidemment. Il y en a un qui essaye de me dire quelque chose mais je l'évite. Au fond, il me fait peur. J'accélère le pas. Je suis en train de me dire que la fan zone et l'Euro c'est vraiment n'importe quoi. Ce n'est que le début en plus... ça me fait déprimer ! Je tourne à la prochaine rue, je traverse le pont, les mains dans les poches. Je ressemble à une catho tradi avec mon trench, mon pantalon rouge et mes pseudos bensimon (car je n'ai pas les moyens de m'en acheter des vrais, mais ça, ce n'est qu'un détail). En fait, je m'en fiche. J'ai les écouteurs dans les oreilles, j'écoute de la musique que personne aime, au fond c'est pas plus mal car je déteste être comme tout le monde. Il pleut encore. J'ai l'air de quoi avec mon keffieh par dessus ma tête ? Je ressemble à rien mais tant pis. Et là je suis en train de penser que j'aurais dû m'écouter et prendre ma casquette. Une fille qui porte une casquette ? Oui, ça existe et c'est moi, Fenotte En Colère. J'viens de me laver les cheveux, j'ai les cheveux trempés. C'est ballot. Et là tout en regardant l'eau de la Saône, je repense à ce que j'ai raconté à Clémence :

-Tu les connais comment ces gens ? 
-De l'AF.
-Hein ? mais c'est quoi ça ?
-Ben tu sais je suis royaliste et tout, je suis militante et blablabla.
-Vas y raconte moi ! Comment t'es arrivée là dedans...
Au moins ce que j'aime bien avec Clémence, c'est que je peux lui dire tout et lui faire un cours sur la politique sans que ça soit tendu.
-Tu sais ce que c'est que le Bien Commun ? 
-Non...
-Bon je vais t'expliquer. 
Entre filles, on est des vraies commères mais je suis naturelle, je suis moi-même, je dis c'est comme ça en haussant les épaules et je raconte mon parcours. 

   Ma gorge me fait mal. Je renonce à la dernière clope qui reste au chaud dans mon sac à main. J'ai repris la clope. C'est mal, mais je profite de la vie. C'est l'essentiel non ? je continue mon chemin. Qu'est-ce que t'as fait de ta vie Fenotte ? J'ai rien lâché, mon combat pour la vie malgré mes merdes, je suis encore en vie, j'ai dit tout haut ce que tout le monde pensait tout bas malgré les grosses claques que je me suis prise. Au fond tout ça c'est du passé. Je repense à ce week-end... On s'est tapé la pluie, mais on a eu des rayons de soleil quand même, je me sentais bien. J'avais plus peur. Hier j'étais en fred perry, aujourd'hui je suis habillée en bourge mais pourquoi ? La rebelle est toujours là. Elle vit en moi. Je raconte ma vie mais j'en ai plus rien à faire des gens qui se moquent de moi, je sais qu'il y aura toujours quelqu'un pour m'écouter. En fait, j'avais envie de le mettre ce vieux pantalon rouge que je ne peux pas mettre au boulot à cause d'un trou, souvenir d'une manif No GPA. Du coup ben je l'ai mis. Qui s'en fout ? Vous pouvez répondre Oui !
   Je continue ma marche pour rentrer chez moi. Et là, je repense à ce matin, au moment où j'ai raconté mon travail à mon moniteur, mon désir d'aller à Saint-Jacques, mon catholicisme, ma foi tout simplement. "Allez vas-y n'oublie pas de regarder dans ton rétro avant de mettre ton cligno, Fenotte." Je suis une rebelle en effet. Je ne fais pas comme les autres. Ou bien j'ajoute une petite couche de piment à votre vie. Je suis là pour ça.
   Je tousse encore, je survis, je ne veux pas mourir. Encore un petit effort, on est presque arrivé. Au fond je me sens bien. Je me trémousse un peu au rythme de ma musique pourrie, je repense à la dernière fois où je suis allée en boite, je me dis que ça fait hyper hyper longtemps, je repense aussi à la remarque de mon meilleur pote choqué parce que je me trémoussais sur du latino. ça me fait rire ! Au fond, j'aime ça, pourquoi m'en priver ? J'imagine aussi que les passants ont dû me prendre pour une tarée. Mais ça ce n'est pas grave car je le suis. Et j'assume ma rebelle-attitude. 

   Il y a des jours comme ça où tu peux passer pour une idiote dans la rue mais au fond de toi tu te sens bien. 
   Sois vrai, sois toi. Sois Rebelle. Si ça te chante, fais-le. 

La Fenotte En Colère

*Les prénoms ont été changé pour des raisons de confidentialité. 


jeudi 9 juin 2016

La lengo nostro

 La lengo nostro, c'est des souvenirs d'enfance, un héritage que j'ai voulu qu'on me transmettre mais qui faute de temps n'a pas abouti, seulement quelques textes de Mistral appris par cœur et des notions...
   Tout a commencé quand j'avais neuf ans. Je me rappelle, j'étais en vacances sur la terrasse, il faisait chaud, un ciel bleu comme il y en a souvent chez nous. Je me suis assise sur les marches de l'escalier de l'entrée et je pensais. Papi sait le provençal et pourquoi on ne le sait pas ? Alors je suis allée courir voir Papi : "-Dis Papi, apprends moi le provençal. Des mots oui des mots !!!"
   Papi le parlait, il tenait ça de son père qui devait le tenir de ses vieux. Bien que nous ne soyons pas provençaux, nous sommes languedociens, avec différentes communes, nous aimons l'étang, la mer, la montagne, le Pic Saint-Loup, enracinés, nous sommes fiers de notre pays.
   Quand nous étions petits, à table, on disait le bénédicité en... Provençal. C'était Papi qui l'entonnait et tous en chœur nous répondions Ansi sigue, ce qui veut dire ainsi soit-il. Mais durant ces repas bien des fois nous nous faisions gronder : taisa te ! arrête de bouléguer ! Le Provençal animait nos vies, le provençal faisait partie de notre façon d'être. Quand on allait dans le nord, on parlait comme un "estrangé", ils nous comprenaient pas mais nous, on s'en foutait ! C'était comme ça mais pas autrement.
   Mais un beau jour, je commençais à avoir plein de questions dans ma tête... Au fond, le Provençal est une richesse, Papi est une de rares personnes qui le sait et qui surtout pourra me l'apprendre. Alors pour m'occuper j'ai dit à Papi : Dis, tu veux pas m'apprendre ?
J'avais la quinzaine.
   Il s'assit, pris une feuille de papier et écrivit quelques mots à l'encre noir de sa main tremblotante. C'était les deux premiers strophes du Premier chant de l’œuvre poétique de Frédéric Mistral, Mireille.  Il me donna le papier et me dît : tiens apprend !
Des après-midis d'été à apprendre ce texte si bien que maintenant je le connais par cœur !
Papi, le seul homme qui pouvait lire les évangiles intégralement en provençal. Je me rappelle quand j'ouvrais son livre sacré, je n'y comprenais rien mais je l'admirais.
   Les années passent et quelques années plus tard, une méthode Assimil sortait. Oui, faut bien vous le dire, le Provençal est une langue, pas un patois. Avec un petit cahier, je notais quelques expressions tout en écoutant le CD. Ma cousine le parle bien aussi, forcément elle est prof. C'était aussi l'autre source de motivation qui me poussait à ne rien lâcher. La Coumunioun di Sant, Lou cant dou soulèu, ces poèmes je les ai appris, des mots, de la poésie et surtout du Mistral...

   Mais à quoi sert de vouloir faire tout ça ? A quoi ça sert de parler une langue que personne ne parle ? Il faut comprendre que le Provençal est un richesse, le fruit de maintes discussions de nombreux siècles. Il découle de l'héritage que nous ont transmis nos ancêtres. Ce n'est pas simplement une langue mais un style de vie avec une Histoire et des traditions. Grâce à Mistral, la langue contient un dictionnaire et de merveilleux textes. Le Provençal c'est aussi la marque d'une identité bien particulière.

  Malheureusement, je n'ai guère approfondi mes connaissances, mon grand-père est parti rejoindre les anges, reste plus que la motivation... ou bien de m'inscrire au prochain stage de Provençal !

La Fenotte En Colère